Vieux de plus de 800 ans, Astros distille ses secrets de patrimoine au gré des siècles. Une immersion dans une fresque provençale.
Passé la monumentale grille de fer forgé, c’est un château aux allures de contes de fées qui se profile dans ce cadre provençal, sous le chant des cigales et la senteur des pins. Un vrai paysage pagnolesque, qui rend le choix d’Yves Robert d’utiliser ce décor comme Château de Ma Mère comme une évidence.
Bruissement du vent dans les pins centenaires, jeu du soleil à travers le feuillage, cri d’un rollier au loin : Astros se dévoile.
Pour percer les secrets de cette propriété, c’est la piste d’un nom qu’il faut suivre. « Astros » semble être lié aux étoiles et aux astres, qui rythment les travaux viticoles. Mais ce nom est plus probablement une dérive provençale du nom donné à ces bois au Moyen-Age ; ou de la propriété originelle du Commandeur, appelé « Des Trous ». Un hommage à la Provence, qui perdure donc depuis 8 siècles.
Terre légendaire où jaillit la source miraculeuse de la Chapelle Saint Lambert, près de la voie romaine. Les vestiges d’une époque gravés dans la pierre, coqs et paysans qui vous rappellent que depuis des millénaires les hommes ont habité, travaillé la terre d’Astros.
Depuis la chapelle, il faut longer un premier aqueduc et le canal, qui conduisent l’eau si précieuse de la source d’Entraigues jusqu’au cœur des vignes.
Traverser ensuite un second aqueduc de part en part, vue sur la commanderie des Templiers, bâtisse qui existait déjà au XIIe siècle, le cercle parfait des platanes centenaires et les vignes, les prairies et les moutons avant leur transhumance vers les Alpes.
Le tour du Deffenson, colline plantée de pins et de vieux chênes vous conduit au château « neuf » … de plus de 150 ans.
Le chemin s’arrête à hauteur du caveau, qui partage toute l’étendue du savoir-faire ancestral : une gorgée de vin et c’est un nouveau voyage qui nous attend, arômes, saveurs qui se mêlent mais aussi une profonde émotion, une sensibilité qui nous replonge dans un instant d’éternité.